Fête de l’Assomption de la Vierge Marie dans la paroisse du Christ-Roi.

Dans l’église des Cadeneaux, le père Patrice bénit la statue de la Vierge Marie. Puis nous commençons à prier le chapelet avant de nous « mettre en chemin »…

« Le 15 août est la fête de l’Assomption de Marie, mais l’évangile de ce jour ne dit rien de la mort de la mère de Jésus. Créée toute pure par la grâce de Dieu, Marie ne pouvait pas connaître la dégradation de son corps dans la mort. C’est la tradition populaire qui, tout au long des siècles, a poussé l’Église à définir l’Assomption de Marie comme un dogme, en 1950. » (Gilles Donada, la Croix du 12/08/2019)

Début de la procession sous un beau soleil. Marie, entourée de « ses enfants », entend nos chants et nos prières…

« Le 15 août est un jour férié en France depuis 1638, date à laquelle Louis XIII consacra le Royaume de France à la Vierge Marie, pour la remercier de lui avoir donné un fils (futur Louis XIV), après 23 années de mariage sans enfant. En 1638, pour accompagner son vœu, Louis XIII demanda que des processions en l’honneur de la Vierge Marie soit organisées dans tout le Royaume. » (Gilles Donada, la Croix 12/08/2019)

Tout le long du chemin, ferveur et joie, pour notre Mère du Ciel. Cent dix fidèles accompagnent la statue fleurie jusqu’à l’église Notre Dame de l’Assomption de la Gavotte.

« Marcher en procession, c’est prier en marchant : prier avec son corps, et aller d’un lieu à un autre. Par des chants et des prières, la procession permet de rappeler les hauts faits du Seigneur, de lui en rendre grâce, d’implorer sa miséricorde. A l’occasion de l’Assomption qui fête l’entrée de Marie dans la gloire de son Fils, l’Église rappelle les bienfaits de Dieu par Marie, et implore la Mère de tous les hommes pour qu’elle nous conduise sur le même chemin de Vie. » (la Croix Gilles Donada 12/08/2019))

Pour les paroissiens du Chris-Roi des Pennes Mirabeau c’est une première ! Nous voilà proche de l’église où le père Patrice célèbrera la messe…

« On associe souvent l’Assomption de Marie avec l’Ascension du Christ ; de fait, les mots se ressemblent et il y a dans les deux cas une montée mystérieuse au ciel dans la gloire de Dieu. Pourtant, « assomption » ne vient pas du verbe latin « ascendere » (monter, s’élever), qui a donné « Ascension », mais d’« assumere » (assumer, enlever). L’étymologie souligne l’initiative divine : Marie ne s’élève pas toute seule vers le ciel, c’est Dieu qui fait le choix de l’« assumer », corps et âme, en la réunissant à son Fils sans attendre la résurrection finale, tant elle a su s’unir, corps et âme, à Lui dès sa vie terrestre…

…Dans le sillage de l’Ascension, Marie inaugure le destin ouvert aux hommes par la résurrection de son Fils et anticipe ce qui deviendra la condition des sauvés à la fin des temps. » (site CEF, père Laurent de Villerocher, publié le 12/08/2018)

Arrivés à l’église Notre Dame de l’Assomption, la statue est accueillie par un chant et prend place devant l’autel où le père Patrice peut commencer la célébration de la messe.

« La liturgie de l’Assomption célèbre Marie comme la « transfigurée » : elle est auprès de Lui avec son corps glorieux et pas seulement avec son âme ; en elle, le Christ confirme sa propre victoire sur la mort. Marie réalise ainsi le but pour lequel Dieu a créé et sauvé les hommes. En la fêtant, les croyants contemplent le gage de leur propre destin, s’ils font le choix de s’unir à leur tour au Christ. » (site CEF, père Laurent de Villerocher, eudiste publié le 12/08/2018)

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